Le sommeil

Durant notre sommeil, toutes les nouvelles informations sont analysées puis stockées dans notre mémoire. Pour pouvoir transformer ces données, il faut donc respecter notre temps de sommeil et les différentes phases de celui-ci. En réalité, chaque phase renforce un type de mémoire bien précis. Pour en savoir plus sur les différentes phases du sommeil, vous pouvez consulter notre article à ce sujet, ici.

Donc bien que nous dormions, notre cerveau, lui, est toujours bien en activité. Il a d’ailleurs été prouvé que durant la nuit, les circuits neuronaux sollicités durant la journée se réactivent pour traiter l’information et consolider les apprentissages. Un manque de sommeil peut donc empêcher les connexions de se faire et ainsi impacter la mémorisation. Pour palier ce phénomène, une sieste s’impose car elle permet de redynamiser les capacités nécessaires.

Dormir « dessus »

Vous avez déjà probablement entendu la fameuse phrase « Dors dessus, tu y verras plus clair demain » et c’est vrai. Durant notre sommeil, le cerveau emmagasine effectivement une quantité importante de données. Cependant, paradoxalement, il en élimine également une bonne partie. Pendant la nuit, s’opère donc une réelle opération de tri tant qualitatif que quantitatif pour ne garder que l’essentiel. Après une bonne nuit de sommeil, on y voit en général plus clair, car notre cerveau est alors débarrassé du superflu. Un manque de sommeil peut donc conduire au stockage de données parasites, ce qui entraine une baisse de l’espace disponible, voire une saturation, pour les « vraies » informations.

Pas de mémorisation sans apprentissage

Pour pouvoir mémoriser toutes les informations accumulées durant la journée, il faut au préalable avoir préparé le cerveau à recevoir une telle quantité d’informations, il faut le préparer à l’apprentissage. Or, pour pouvoir apprendre de façon optimale, le sommeil a de nouveau une fonction capitale. La qualité du sommeil peut donc créer un cercle vertueux ou au contraire un cercle vicieux car apprentissage et mémoire sont intrinsèquement liés.

Idéalement, il faut donc une bonne nuit de sommeil pour pouvoir bien apprendre le lendemain et il faudra ensuite encore un bon sommeil pour pouvoir mémoriser ces nouvelles connaissances. Attention cependant à ne pas confondre les phases de mémorisation et d’apprentissage. Si le cerveau mémorise effectivement les informations pendant la nuit, il n’est pas pourtant possible d’apprendre en dormant car le cerveau n’est que peu ou pas réceptif à notre environnement lorsque l’on dort.

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